Antonio Caldara – Trio Sonatas

Trio Sonatas

Leila Schayegh (Violine)
Amandine Beyer (Voline)
Jonathan Pešek (Violoncello)
Jörg-Andreas Bötticher (Cembalo & Organ)
Matthias Spaeter (Liuto)

Glossa, 2015

> Diapason d’Or de l’année 2015
> Bestenliste der Deutschen Schallplattenkritik, August 2015

2015_Caldara_XL

Though he is known now (as for much of his life) primarily as a composer of oratorios and operas, the Venetian Caldara made his name penning early examples of the trio sonata form; his Opp. 1 and 2 sets were published in 1693 and 1699 respectively. Caldara’s Op. 1 Trio Sonatas are characterized by their contrasting use of fast and slow movements, those from the second set by their incorporation of dances. Yet Caldara’s melodic gift – which was to serve him so well in his musical posts in various Italian states, in Barcelona, and as vice-Kapellmeister at the Imperial Court in Vienna – is already evident in Beyer and Schayegh’s selection from his instrumental publications; the composer was also already noted as a virtuoso of the cello – and he also played the violin and keyboard, and the awareness of all these instruments is greatly evident in these trio sonatas.

Videos & Sound

Reviews

Full of colour and sonority ★★★☆☆

(…) But these trio sonatas are full of colour and sonority, even though the scoring is for just two violins and continuo. (…) Right at the end comes the gem: a Chiacona where Caldara throws caution to the winds and these lively players sound as if they are improvising.

Nicholas Kenyon, The Observer, 7 June 2015

Bestenliste 2015

(…) Die Geigerinnen Amandine Beyer und Leila Schayegh spüren dem mit großer Freude am Detail nach und bestechen wie die Continuogruppe mit einer technischen Virtuosität, die kreativ und inspiriert ist, ohne zum eitlen Selbstzweck zu werden.

Schallplattenkritik, 13. August 2015

Corne d’abondance / Diapason d’or

Face à face pour la première fois devant les micros, deux des plus belles sonorités du violon baroque nous font perdre la tête dans huit sonates vénitiennes d’une inépuisable suavité.
0n peut certes imaginer plus glamour qu’un album alignant sous une pochette tristoune huit sonates baroques méconnues et d’ampleur modeste… Pourtant quel festin et quel plaisir des timbres immédiat ! Les trente‑trois plages sortent d’une corne d’abondance inépuisable, l’inspiration des interprètes ne faiblit pas un instant.

On ne présente plus Amandine Beyer, et si vous nous lisez fidèlement, vous savez que Leila Schayegh reçoit ici son troisième Diapason d’or après des récitals Benda puis C.P.E. Bach. La chaconne finale résume leur approche mûrie avec trois continuistes hors pair: une suavité noble domine, et la maîtrise extrêmement fine de l’articulation, des différents appuis, des décalages légers, des couleurs aux violons combinées avec la basse, nuancent les étapes sans rupture, sans un seul contraste franc (même au début des variations en mineur) jusqu’au dernier accord. Enivrant.

Le Vénitien Caldara avait un peu plus de vingt ans quand il livrait son premier opus en 1693. Il faut y voir l’équivalent des deux messes pour orgue de François Couperin trois ans plus tôt : une carte de visite en forme d’éventail, qui déploie tout son savoir‑faire dans un genre assez récent. La distance des siècles et la paresse nous présentent ici des sonates en trio concises et plutôt banales: l’imprégnation stylistique et le discernement des interprètes nous ouvrent les yeux sur un répertoire d’avant‑garde défendu par un jeune loup qui avait déjà fait ses preuves au théâtre. Caldara suivait, bien sûr, le nouveau chemin tracé par Corelli, dont les éditions étaient en train de conquérir l’Europe entière, mais il s’en démarquait aussi avec des tournures parfois fantasques et des développements un peu plus ambitieux. Deux minutes en moyenne, direz‑vous ? Mais Beyer et Schayegh savent bien qu’il faut à la fois scruter dans chaque mouvement le moindre détail, et prendre le recul nécessaire pour les voir s’intégrer dans une grande forme en quatre volets.

Là où certains interprètes, qui n’ont que trois ou quatre tours dans leur sac, appuient le trait en douche écossaise, cette inépuisable malle à outils stylistiques permet d’alléger les effets sans appauvrir l’intense variété du propos. Beyer et Schayegh ont parfaitement retenu la leçon de Chiara Banchini (dont elles ont pris la relève à la Schola Cantorum de Bâle), et Jörg‑Andreas Bötticher celle de Jesper Christensen, mais ils joignent à cet héritage une aisance virtuose sans précédent. La musique de chambre s’élève alors à un niveau digne des plus grands quatuors jouant Mozart ou Bartok. Avons‑nous souvent entendu cela dans le répertoire baroque?

Gaëtan Naulleau, Diapason, juillet 2015.

Stylish and perceptively played trio sonatas from Switzerland

(…) It is performed with exemplary if unsensational style by violinists Amandine Beyer and Leila Schayegh and their colleagues, most of whom studied at the Schola Cantorum Basiliensis and/or currently teach there.
That Beyer and Schayegh are well-matched partners is especially shown in their striking interplay in the final Allegro of op.1 no.12. They dispatch the Allemanda and Giga of op.2 no.11 with a virtuosity and panache that is inspiring (…)

Robin Stowell, The Strad, 6 October 2015

Caldara: Trio Sonatas

(…) The violinists, of course, are excellent – they toss Caldara’s melodies back and forth with gusto, and their ornaments flow naturally from the composer’s elegant lines. I doubt my wish would come true, but I would love a companion disc with the missing sonatas!

Brian Clark, Early Music Review, 2015

Triosonaten von Antonio Caldara

(…) Wie konnte man im späten 17. und frühen 18. Jahrhundert als Komponist auf sich aufmerksam machen? Mit einer Sammlung von Triosonaten beispielsweise. Musiker aus der Schola Cantorum Basiliensis haben nun eine CD mit eben solchen Werken aufgenommen.

Jan Ritterstaedt, WDR 3, 9. Juli 2015

Barocker Sonatenschatz ★★★★★

(…) Exemplarisch ist schon der Einstieg (…)

Stefan Drees, Klassik.com, 29. Juli 2015

★★★★

(…) La prodigieuse carrière d’Antonio,Caldara, qui allait essentiellement se tourner vers la musique vocale, doit son lancement en 1693 à la publication des Sonates en trio op. 1 suivie six ans plus tard de son Opus 2. On aurait tort de les sous‑estimer tant elles recèlent de joyaux prodigués par un jeune compositeur vénitien expert en instruments à cordes, violoncelliste virtuose sachant également jouer du violon et des claviers. (….)

Jérémie Bigorre, Classica, août 2015

Zwei Geigerinnen der Sonderklasse,

Zwei Geigerinnen der Sonderklasse, Amandine Beyer und Leila Schayegh mit Triosonaten von Antonio Caldara, echte Perlen des Opernkomponisten Caldara, der sich in jungen Jahren an der Steilvorlage der Corellischen Triosonaten versucht hat und mit Einfallsreichtum und weit gespannten harmonischen Entwicklungen punkten kann. Die beiden geigenden Damen musizieren mit faszinierenden Spielfreude, Eleganz, Vitalität und Sinnlichkeit. Das alles ginge nicht ohne soliden und beschwingten Boden. Den bereiten Jonathan Pesek, Cello, Jörg-Andreas Bötticher, Cembalo, und Matthias Spaeter, Erzlaute auf dieser CD des Labels Glossa.

Dagmar Munck, SWR2 Cluster, 8.Dez.2015